Quantum Of Solace

Voici un film qui ne fait pas l’unanimité !
Les critiques vont dans tous les sens ; La moitié invite les fans de James Bond à se ruer en salle, l’autre à l’éviter comme la peste. La troisième moitié invite les fans à l’éviter et les autres à y aller, tandis que la quatrième dit pile poil le contraire… Et ceux qui restent sont partagés entre l’extase et la consternation.
Autant le dire tout de suite, la seule solution pour savoir si vous aimez ou non sera d’aller en salle.

Personnellement, ne connaissant James Bond que de nom, je ne l’ai pas vu du point de vue de l’inconditionnel de Bond, mais uniquement de celui de l’amateur de cinéma.
Venons-en droit au fait : j’ai apprécié. Certes pas tout je me suis bien amusé.

Mon avis

À propos des personnages…

Je suis arrivé en salle un peu méfiant je l’avoue, car je craignais Daniel Craig. Non non, détrompez-vous, je l’apprécie ; mais j’avais peur que son charisme soit trop utilisé au détriment du développement du personnage. Car Daniel Craig a toutes les qualités que je supposais Bond avoir, à savoir le charisme, la classe et le côté séducteur (physiquement du moins).

Donc je craignais que Daniel Craig soit mauvais dans ce rôle qui me semblait trop facile pour lui. J’ai été agréablement surpris, il n’en est rien. Il joue très bien.

Par contre, le méchant… C’est le point noir de ce film, je trouve. Ce méchant (Mathieu Amalric) est bien faible, pas très charismatique ni intimidant. Le futur dictateur (Joaquin Cosio) par contre joue bien son rôle et est crédible bien qu’un peu cliché.

Pour continuer sur les personnages, la charmante Olga Kurylenko (Camille Montes) est correcte, un peu trop belle forcement (James Bond Girl oblige, pour utiliser les bons mots) mais crédible dans son rôle de Diane vengeresse. Elle se fait cependant ravir l’écran pendant quelque (trop courts) instants par la sublime Gemma Arterton (Strawberry Fields).

Pour terminer, Dame Judith Dench (M) tient bien son rôle de Grand Patron et a le charisme qu’il faut.

…et du reste

Côté photographie, sans être extraordinaire, c’est très bien. Les scènes d’action peut être un peu saccadées, mais c’est un style qui ne rend pas mal non plus. Les décors sublimes et grandioses, agréables à l’œil.

Côté scénario, je le trouve correct, sans être extrêmement innovant il réutilise du classique actualisé d’une façon assez subtile et d’actualité.

Le tout donne un film d’action à trame géopolitique sympathique, avec quelques moment forts et quelques moment faibles.

La petite touche qui m’a fait sourire, bien que j’ai lu beaucoup de critiques dénonçant l’absence d’humour dans ce film, est le bien trop facile « – Je crois qu’elle a des menottes en poche. – J’espère bien ! ». Trop facile, mais tellement que j’ai souri.

Pour résumer

Les plus…

  • Daniel Craig qui est excellent ;
  • Gemma Arterton… ;
  • de l’action, de la vraie ;
  • de belles images ;
  • une Judith Dench convaincante.

…et les moins

  • Un Mathieu Amalric pas dans son meilleur rôle ;
  • Qui a dit « La vengeance dans la peau » lors de la poursuite sur les toits ?

Je conclurai par : un bon film d’action mais léger côté méchant. 7/10.

Petite présentation de Vala

Vala est un langage de programmation assez récent (2006) visant à simplifier l’écriture de programmes en C avec la bibliothèque GObject en fournissant une surcouche complète au C ; en utilisant une syntaxe proche de celle du C#.
Le programme Vala sera traduit en C avant d’être compilé par un compilateur C standard, le code résultant étant du C pur utilisant uniquement un lot de bibliothèques supplémentaires.
Cependant, Vala n’est pas vraiment un préprocesseur C puisque il va bien au delà de l’automatisation de l’écriture des classes GObject : il fournit une syntaxe orientée objet complète et une gestion de la mémoire automatique via le compte de référence des objets.

L’avantage majeur de Vala par rapport à d’autres langages orientés objet connus comme le C#, Java ou même le C++ est de n’être qu’une « façon d’écrire du C » : l’ABI est entièrement compatible avec le C. Un autre avantage est une rapidité proche de celle du C pur, bien que la gestion automatique de la mémoire via le compte de références et l’impossibilité d’effectuer certaines optimisations manuelles freine un peu le programme, mais pas de façon significative en général.
De plus, de par sa compatibilité binaire avec le C, il n’est pas étonnant d’apprendre qu’un assez grand nombre de bibliothèques sont disponibles pour Vala, rendant ce langage tout à fait viable.

Comme Vala est traduit en C, il est intéressent de remarquer qu’il est tout à fait possible de combiner des parties écrites en Vala et d’autres en C au sein d’un même programme, et même d’un même objet binaire. De plus, le code généré a une API propre, semblable à la plupart des bibliothèques basées sur GObject, le rendant parfaitement utilisable au sein d’un code C.
Le plus intéressent étant bien sûr de programmer certaines parties sensibles directement en C et de créer une interface pour Vala, chose assez aisée via les fichiers d’API Vala (.vapi).

Du côté obscur, Vala souffre encore de quelques imperfections de jeunesse, comme un manque de documentation pour certaines choses.
De plus, je ne pense pas que soit actuellement un langage de premier choix pour quelqu’un ne connaissant pas le C (il ne tirera pas partie des avantages de compatibilité de Vala) et voulant simplement un langage proposant une syntaxe orientée objet ; car les principaux avantages de Vala se situent justement dans sa compatibilité avec le C et sa rapidité.

Quelques liens